Windtalkers-Les messagers du Vent [Édition Single]
France Télévisions
2003
Synopsis
1942, durant la guerre du Pacifique. L'armée américaine a mis au point un nouveau code de transmission indéchiffrable par les Japonais, basé sur le langage navajo. Le marine Joe Enders (Nicolas Cage), vétéran plusieurs fois médaillé et tête brûlée de son escouade, a pour mission de protéger le code-talker Ben Yahzee (Adam Beach), un Indien navajo. Ayant reçu l'ordre implicite de s'assurer que Ben ne puisse tomber vivant aux mains de l'ennemi, Joe décide de ne pas se lier avec son équipier et adopte même une attitude franchement hostile à son égard. Programmé pour paraître sur les écrans en automne 2001, au moment des événements du 11 septembre, Windtalkers ne sortit finalement qu'au cours de l'été 2002 (septembre en France) pour essuyer, de part et d'autre de l'Atlantique, la foudre des critiques. Les inconditionnels de John Woo furent désappointés de ne pas y trouver les extravagances de mise en scène du maître de l'action, qui s'est appliqué ici à réaliser un film de guerre sobre et réaliste, dans l'esprit d'un documentaire-fiction. Pourtant, si sa forme diffère des ouvres précédentes du réalisateur virtuose, Windtalkers est empreint du même esprit généreux et humaniste. Certes, le cinéaste de Hong Kong a décidé de relire une page oubliée de l'histoire américaine pour dénoncer l'absurdité de la guerre et évoquer l'intégration des Indiens, mais il s'attache une fois encore à décrire une amitié entre deux hommes que tout oppose. Impossible de ne pas voir se profiler derrière le soldat rongé par le remords, que campe admirablement Nicolas Cage, l'ombre de Chow Yun-Fat dans le mythique The Killer. A redécouvrir absolument !
John Woo est un grand naïf ! Il suffit de se remémorer les flingueurs asiatiques de sa période hongkongaise qui écrasaient leur larme après avoir dézingué leur quota journalier de gangsters, pour se convaincre que son goût prononcé pour le romantisme guimauve et les clichés bétonnés ne date pas d'hier. Des clichés, Windtalkers n'en manque pas : les "bons sauvages" navajos, en communion avec la nature, la mystique de leurs origines et leur dévouement pour la nation même qui les a spoliés, l'Américain raciste qui, au fil des combats, se découvre une humanité, le soldat rompu de la Seconde Guerre mondiale qui trimbale déjà son trauma post-Vietnam (Nicolas Cage). Mais John Woo, metteur en scène d'action hors pair, réussit si bien ses scènes de combats qu'on ne peut s'empêcher de la lui pardonner, sa naïveté. Un film de guerre avec, à la fois, un brin de nostalgie et un côté barbare, capable de couper le souffle du spectateur le plus incrédule lors de scènes de combats sanglantes et démesurées ! --Jean-Pascal Grosso
Le dernier film en date de John Woo met l'accent sur le rôle joué par les indiens Navajos durant la Seconde Guerre mondiale dans l'armée américaine. Cette édition simple est dotée de caractéristiques techniques (son et image) remarquables.
Spécifications
Auteur |
Nicolas Cage, Adam Beach, Peter Stormare, Noah Emmerich, Mark Ruffalo, Christian Slater, John Woo |
Editeur |
France Télévisions |
Année |
2003 |
Format |
DVD |
Volume |
1 |
Langue |
Français |
ISBN-13 |
3322069862878 |
Réf. interne |
459127 |
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