Conan Le Barbare [Édition Collector]

Synopsis L’action se situe il y a plus de douze mille ans, au temps le plus obscur de l’histoire de l’humanité. Après avoir assisté à la destruction de son village et au meurtre sauvage de ses parents, le jeune Conan ne va survivre que pour assouvir son désir de vengeance…

L’adaptation cinéma des aventures de Conan le Barbare, héros de bande dessinée créé dès 1930 par Robert E. Howard, fut une entreprise colossale qui dura cinq ans. A l’origine, le projet avait été mis sur pied pour mettre en valeur le sculptural Arnold Schwarzenegger, ancien culturiste consacré Monsieur Univers à l’âge de 20 ans, qui tentait alors de percer au cinéma. Oliver Stone, auteur d’un superbe scénario, était sur les rangs pour la réalisation, mais John Milius fut finalement sollicité, à l’initiative du fameux producteur Dino De Laurentiis. Paru en 1982, ce joyau d’heroic fantasy remporta aussitôt l’adhésion du public. Jouissant d’une distribution parfaite, l’épopée aussi violente qu’impressionnante (la scène d’ouverture n’est pas sans rappeler celle de Gladiator de Ridley Scott) demeure un somptueux hommage à la bande dessinée. Le DVD tombe à pic pour permettre aux jeunes générations férues de Donjons et dragons de découvrir ce héros mythique, qui n’a pas pris une ride.

Interactivité : 5/5 - Qualité image : 4/5 - Qualité son : 4/5
Cette superbe édition collector propose de remonter aux origines du tournage titanesque grâce à un making of imposant ponctué d’interviews du réalisateur, des acteurs, et de l’équipe du film. Drôle et vivant, le commentaire audio de John Milius et d’Arnold Schwarzenegger (en VOST) se révèle très instructif. On apprécie également la magnifique galerie de dessins de production et de photos, les scènes coupées (à l’état brut) et le bref chapitre sur les effets spéciaux.

En 1982, un débutant nommé Arnold Schwarzenegger prêtait sa sculpturale anatomie au super-héros de BD imaginé par Robert E. Howard. Une édition collector musclée dévoile les coulisses de ce film culte, réalisé par John Milius.