Les Chevaliers du Ciel [Édition Simple]

Synopsis Coup dur pour les deux as de l'air Antoine Marchelli (Benoît Magimel) et Sébastien Vallois (Clovis Cornillac). Les voilà démis de leurs fonctions pour avoir abattu le Mirage 2000 suspect qu'ils étaient chargés de ramener après son étrange disparition lors d'une exhibition. Les deux pilotes ont beau prétendre avoir agi en état de légitime défense, personne en haut lieu ne semble disposé à les croire.

Oubliez la bande dessinée de Charlier et Uderzo et la série des sixties dont le film n'a gardé que le titre, l'intention ici étant avant tout de mettre en valeur les avions. D'un point de vue aéronautique, le film de Gérard Pirès n'a d'ailleurs rien à se reprocher, l'armée de l'air ayant supervisé toutes les scènes de voltige et les dialogues s'y rapportant. Spectaculaires, les séquences d'action dans les airs le sont assurément. Mais toute cette virtuosité retombe en piquet tant elle est desservie par un scénario laborieux et des dialogues d'un prosaïsme et d'une vulgarité déconcertants. La vision du milieu de l'espionnage français fait sourire, à l'instar de la prestation de Philippe Torreton. D'ailleurs aucun interprète n'en sort indemne. Même l'irréprochable Géraldine Pailhas fait peine à voir, engoncée dans son tailleur BCBG d'attachée très fleur bleue du cabinet ministériel.