Michel Gerber Langage I

Synopsis « J’ai horreur du chef d’œuvre architectural, du beau parti ‘bien baisant’. Une habitation n’est pas un monument, c’est un endroit où l’on va vivre. » [Michel Gerber, Entretien, 1979]

Le langage est un lien. Michel Gerber savait que ce n’était pas l’architecture qui faisait le lien, mais le lien qui faisait l’architecture. En adossant son travail à un langage existant — celui des métairies délaissées, des granges vétustes, et des habitations abandonnées —, il assurait ainsi une transmission de ce lien, et donc un passage affirmé à travers le temps. La garantie de résister au plus sordide de nos caprices : la mode. Les projets présentés dans cet ouvrage sont exclusivement des dialogues : entre l’existant et le nouveau, entre la tradition et la science, entre la nature et la culture. Pour s'épargner le psittacisme ambiant, ces dialogues représentent un hymne à l’architecture : celle faite dans les règles de l’art.