A.I. (Intelligence Artificielle) [Édition Single]

Synopsis Dans un XXIe siècle bien avancé, la Terre subit l'effet de serre, et on y vit à l'ère de la haute technologie. Les hommes évoluent en compagnie de mécas, robots à l'apparence humaine qui peuvent effectuer toutes les actions possibles. Fleuron de la science, David (Haley Joel Osment) est un méca extraordinaire. Capable de ressentir des émotions, cet "enfant" de onze ans a été programmé pour aimer sa mère adoptive. Mais David a beau s'acharner à se faire aimer en retour, l'objet de toutes ses attentions persiste à ne le considérer que comme un jouet sophistiqué. Pendant deux décennies, Stanley Kubrick a travaillé sur ce projet qui lui avait été inspiré par une nouvelle de Brian Aldiss, souhaitant en confier la réalisation à Steven Spielberg. Ce n'est seulement qu'après la disparition du cinéaste que Spielberg, à la demande de Christiane Kubrick, a accepté de mener le projet de son ami à terme, s'appuyant sur les recherches déjà effectuées par l'équipe de Kubrick (story-boards, scénario). Paru en 2001, "A. I." se révèle donc un curieux mélange de l'univers froid et cynique de Kubrick et de celui de Spielberg, optimiste et humaniste. D'une tristesse et d'une cruauté hallucinantes, cette magnifique variation du conte de "Pinocchio" exhibe une vision prophétique du futur qui fait froid dans le dos. Jouant davantage sur l'émotion que la métaphysique, ce film démesuré et fascinant est transcendé par la performance diabolique du jeune Haley Joel Osment.

Dans un futur proche. David, première machine sensible, créée par le professeur Hobby, fait son entrée chez Henry et Monica Swinson. Bientôt, abandonnée par sa mère adoptive, David entame un périlleux voyage. Son but : reconquérir l'amour de sa mère...